Histoire : (20 lignes minimum environs 400 mots ) (Pensez à mentionner l'arrivée de votre personnage à Lumen et son évolution ici, s'il est arrivé depuis quelque temps déjà...)

Quiconque avait déjà rencontré Mycroft savait que son éducation était des meilleurs, et qu'il était comme un poisson dans l'eau parmis les grands de son pays. Ceci s'expliquait par son parcours personnel... lui-même principalement permis par sa naissance. Aurait-il été aussi haut s'il avait vu le jour dans une famille modeste ? Peut-être bien que non. Qu'on le veuille ou non, les relations des parents et les manières de se comporter apprises et assimilées aidaient beaucoup à monter les gradins de la société. Ainsi, il était né dans une noble famille Britannique. Ceci expliquait le peu d'attention que son frère et lui recevaient. On attendait d'eux qu'ils soient brillants et respectables sans s'attacher tellement à leur personnalité. Il aurait fallut qu'ils passent plus de temps en famille pour cela. Mais les Holmes étaient si absents qu'au final, ce fut Mycroft qui s'occupa le plus de Sherlock. Il tenait à son petit frère et se sentait responsable de lui. Cela ne lui a pas apporté que des joies... Néanmoins, il n'a jamais failli à la tâche. Lorsque Sherlock s'est laissé sombrer dans les drogues, Mycroft était là pour lui. Et il le sera toujours.

Après des études particulièrement brillante dans une grande université d'Angleterre, le jeune Mycroft s'est très vite retrouvé à travailler pour le PM, au 10 Downing Street. Quelle meilleure école pour se lancer dans la politique ? Quel meilleur tremplin pour l'avenir ? A condition de se montrer à la hauteur de la tâche. Pour cela, il n'y eut aucun soucis. C'était clairement son élément. Mycroft est discret, fiable, loyal. Son intelligence lui permet de vite cerner les enjeux, les moyens d'y parvenir, et les points cruciaux de chaque dossier. En outre, il dispose d'un excellent relationnel et se glisse sans soucis dans les cercles les plus fermés. Son statut de gentleman n'y était évidemment pas pour rien. D'ailleurs, il a noué beaucoup de liens grâce à son club. Il avait le talent, l'engagement, la passion, même. Ne lui manquait que l'expérience. Celle-ci vint avec les années, et Mycroft put monter en interne très rapidement. L'un de ses atouts majeurs, était qu'il ne s'était associé à aucun parti. Sa seule constante : le rayonnement de la nation Britannique, le respect de ses codes et de ses valeurs. Il était donc parvenu à s'attirer la confiance de tous et en vint à devenir un "pillier" politique de l'ombre. Une place qu'il a perdu lorsqu'il s'est retrouvé ici, à Lumen. Dans les premiers temps, il a cherché à comprendre ce que c'était que cet endroit. Mais la réalité l'a très vite rattrapé. Avant de se poser des questions, il fallait trouver une situation stable. Première chose à faire, réserver une chambre d'hôtel, puis aller visiter un club de gentlemen. C'est ainsi qu'il commença à entretenir de nouvelles relations et à se faire une place au sein du gouvernement actuel. Bien que haut placé, il n'a pas retrouvé ses fonctions d'avant qui, il faut le dire, s'étaient acquises grâce à de nombreux mérites et services rendus à la patrie. Un passif dont il ne peut jouir à Lumen.

Dernière étape : sa vie sentimentale. Mycroft, lors de son passage au service du Prime Minister britannique, était tombé amoureux d'une des secrétaires qui y travaillait. La jeune femme partageait ses sentiments. Après deux années à se tourner autour de façon plus ou moins amusante ou lassante pour les autres, ils décidèrent d'officialiser leur relation. Quelques mois plus tards, ils étaient mariés. Cette femme était le Soleil de Mycroft. Cependant, la Lady de son coeur fut emportée par une maladie de poumons. Ce jour-là, c'est une partie de lui-même qui disparut. Aujourd'hui, plus rien ne laisserait penser qu'il porte encore les traces de ce chagrin. Mais c'est que notre homme est maître dans l'art du flegme britannique. Et quiconque s'attarde sur son doigt notera une alliance dont il ne se sépare jamais. Oh, il ne se privait pas d'un coup d'un soir. Ou d'un cinq à sept brûlant (pour le thé, voyons ! pour le thé !). Mais son coeur, lui, ne voulait plus s'engager.

• Boit du thé au minimum trois fois par jour
• Kiffe bien le Brandy
• Parle plus de langues qu'il n'en a l'air.
• N'affectionne pas particulièrement les chiens, sauf ceux de la Reine
• Aime taquiner certaines petites règles protocolaires, l'air de rien. Mais ce n'est accessible qu'à ceux qui les connaissent bien. Attention, il n'est pas rebelle. Disons que c'est sa façon d'exercer le fameux "British Humour".
• Ne refuse pas une bière dans un pub après le boulot