Nom : On me connaît comme étant le Docteur. Doctor Who ? Juste le Docteur. Mais il m'arrive de temps à autre de me faire appeler Smith.
Prénom : Mon vrai prénom est un grand secret. Mais vous pouvez m'appeler John, au cas où. Ou Thêta, bien que ce soit plus un surnom qu'autre chose. Oui, encore un.
Genre : Homme.

Age & Date de Naissance : Tout le monde ignore quand je suis né. Mais j'ai mille ans et quelques poussières.
Lieu de Naissance : Gallifrey, feu la belle planète des Timelords.
Nationalité et Origine : Je suis Gallifreyéen. Le seul, l'unique, le dernier.
Monde d'origine : Whoniverse.

Espèce : Timelord. Ou Seigneur du Temps, comme vous voulez.
Groupe Sanguin : ... Il ne me semble pas que ce soit un critère bien exploité par mon espèce. Je l'ignore. Cependant, une seule goutte de mon sang peut changer la face de l'Humanité à tout jamais. Si je meurs, incinérez-moi.

Metier : Voyageur du temps et de l'espace, c'est un bon job, ça ... Enfin ... L'argent n'ayant que très peu d'importance pour moi - j'ai tout ce qu'il me faut et plus encore dans le TARDIS -, je ne vois pas franchement l'utilité de m'attribuer une profession. Après tout, je suis libre comme l'air, non ? ... Non ? Ah. Bon ... Représentant de la Paix Universelle. Qu'en dites-vous ?

Il est fou. Et le Docteur aime d’ailleurs se considérer comme tel. ‘‘I’m just a mad man in a box’’, qu’il vous dirait. Cela l’amuse. Mais la question qu’il faudrait plutôt se poser est la suivante : est-ce normal qu’un homme voyageant à-travers le temps et l’espace dans une cabine téléphonique bleue plus grande à l’intérieur soit fou ? La réponse est indéniablement « oui ». N’importe qui d’autre serait également rendu dingue par cette vie. Ses autres corps l’étaient aussi ― à différents degrés, certes ―, donc nous allons dire que cette démence pourtant inoffensive est « héréditaire ». Elle le suit de régénération en régénération, plus ou moins marquée. Tenez, son dixième lui était une vraie pile électrique ; à côté de lui, le onzième semble être sage.

Le Seigneur du Temps parait toujours de bonne humeur. Si on lui demande si tout est ok, il vous répondrait un « je suis le roi du tout va bien ». C’est souvent faux. Il ment comme un arracheur de dents et ce dans des buts plus ou moins obscurs. Cette incarnation-là est sans cesse tirailler par une horde de pensées, lui donnant parfois l’air absent ou sombre, mais cette tendance à tromper son entourage ― presque devenue rituelle depuis qu’il court un peu de partout dans le temps et l’espace ― n’altère aucunement la bonté et la gentillesse qui l’habitent. Le Docteur est quelqu’un d’incroyablement compréhensif et attentionné, capable de tout pardonner ou presque. Il ne supporte pas la souffrance, surtout celle d’autrui. Mais la sienne, il ne l’extériorise pas. Ses peines, ses souffrances, sa culpabilité sont bien cachées. Il est très secret, très discret à propos de lui-même. Il n’aime pas se dévoiler et met même un point d’honneur à entretenir le mystère qui l’entoure. Amy s’est un jour égarée en questions, il n’a pas daigné répondre, gardant le silence ou changeant de sujet, son regard se voilant l’espace de quelques instants.

Véritable girouette, le Seigneur du Temps est exposé à tous les vents. Curieux de tout ― et peut-être même un brin fouineur ¬―, il aime comprendre. Le moindre problème l’encourage à aller mettre son nez dans quelques affaires, surtout quand quelques uns de ses compatriotes aliens sont impliqués. Le tout avec un certain humour et un sens du spectacle indéniables. Il est généralement comique et fascinant de l’écouter et de le voir parler. Mouvements de bras et de main en tout genre, sa manière de converser est très … Théâtralisée, sans pour autant tomber dans l’excès. Il est amusant de le voir gesticuler comme un enfant à certaines occasions, tout comme ça peut rapidement devenir inquiétant lorsqu’il est furieux. Doigt accusateur pointé sur vous, vous semblez alors être la cible de la colère d’un orage qui contient ses foudres. Mais même s’il est remarquablement maître de lui-même, le Docteur a des yeux qui le trahissent sans cesse. Son regard est sa plus grande arme tout comme il est sa plus grande faiblesse. On peut y voir traverser bon nombre de choses. Parfois de la haine et de la colère, souvent de la compassion et de la gentillesse, régulièrement un trouble, une culpabilité, une peine. Mais on n’arrive jamais à lui tirer les vers du nez.

Le Docteur craint plusieurs choses, mais n’en citons que deux. Dans l’ordre, il s’agit de la mort et de la solitude. Ses régénérations lui permettent de « tricher », à la manière d’un Joker qu’on tire discrètement de sa manche au dernier moment de manière à tromper l’ennemi. Mais plus sa vraie fin se rapproche, plus il tente de la fuir, croyant ainsi pouvoir la retarder à jamais. Avoir une machine à voyager dans le temps, c’est terriblement pratique, mais quoi qu’on fasse, on ne peut pas éternellement échapper à la seule certitude que nous possédons tous dès la naissance. La mort est une perspective qu’il ne supporte pas. Ni chez lui, ni chez ses compagnons. Il en va de même avec la solitude. Comme chacun, le Seigneur du Temps n’aime pas se retrouver à voyager seul dans sa boîte bleue. D’une c’est ennuyeux, de deux c’est néfaste. Seul il broie du noir, ne fait plus rien pour personne, se morfond et ressasse inlassablement le passé en se disant « si seulement ». Il a besoin de compagnons. River lui en a fait la remarque, cernant sans mal sa « petite instabilité mentale ».

On n’est fou que pour fausser les pistes, après tout.

Mais en-dehors de tout ça, dans son éternelle habitude du « je-fais-comme-si-tout-allait-pour-le-mieux-so-bowties-are-cool-and-fez-too », monsieur est comme un enfant. Entêté, obstiné, il admet difficilement qu’il a tort. Et quand c’est le cas, trouve toujours une justification plus ou moins valable et parfois avec une mauvaise foi évidente. Un certain dynamisme en accord avec son jeune corps vient ponctuer le tout. Génial, son cerveau tourne à plein régimes sans cesse, le faisant parler avec beaucoup d’entrain et parfois avec un débit de cent mots à la minute ― montre en main. Cette sorte de précipitation le rend quelque peu maladroit, parlant sans forcément utiliser les bons mots, le regrettant presque aussitôt et se disant que ça sonnait bien mieux dans sa tête. Il peut également paraître étrange qu’un individu comme lui puisse se montrer totalement impuissant face à quelques réactions de son prochain, qui le laisseraient alors désemparé, hésitant, confus ou même troublé. Alors qu’on a parfois l’impression qu’il a vécu chaque émotion, chaque sentiment un par un. Peu doué dans les relations humaines, il ne sait d’ailleurs pas de faire de « visite amicale ». La question « comment ça va ? » lui pose un problème.

Les Rubik’s cubes aussi.

EN BREF × Fou ― Menteur ― Bienveillant ― Gentil ― Mystérieux ― Ténébreux ― Secret ― Compréhensif ― Sensible ― Maître de lui-même ― Amusant ― Amuseur ― Fouineur ― Instable ― Entêté ― Enfantin ― Dynamique ― Franc ― De mauvaise foi ― Génie ― Maladroit

Il y a des choses primordiales à savoir sur cet individu. C’est même d’ordre capital. Tout d’abord, le Docteur ressemble en tout point à un être humain. Et pourtant, il n’en est pas un. Deux cœurs battants à l’unisson dans sa poitrine, une température de 15°Celsius … Et cet alien peut se régénérer lorsqu’il est gravement atteint, voire agonisant, ce qui lui permet donc de se guérir de ses blessures et d’éviter la mort. Mais à chaque nouvelle régénération, il a un nouveau corps, une nouvelle personnalité. Le Docteur en est actuellement à sa onzième enveloppe corporelle.

Quand on voit le Docteur, on constate d’abord qu’il est plutôt haut sur pattes, sans pour autant être un géant. Habillé de manière so british, on le voit généralement vêtu de son habituelle veste en tweed d’une délicate couleur marron clair, et dont la poche intérieure contient son tournevis sonique à embout vert. Les chemises qu’il peut porter en-dessous, elles, varient, allant du blanc au beige en passant par un blanc bleuté jusqu’à un blanc rosé, voire avec de fines lignes verticales. Et c’est sans compter un pantalon à bretelles de toile couleur de cendre. Cependant, il peut lui arriver d’arborer d’autres types de costumes, mais détestant ressasser le passé ― et surtout le sien ―, le Docteur se cantonne à son style actuel, variant allègrement les teintes de ses habits, demeurant cependant sur des teintes marrons et noires. Il est également important de constater que son cou est orné d’un nœud papillon. Dans l’idéal, ce petit artifice est brun, mais peut parfois se trouver gris-noir, voire même rouge à certaines occasions. C’est non sans mal qu’on s’imagine sa petite collection de nœuds pap, qu’il s’obstine à considérer comme « cool ». Alors qu’on trouverait cela plutôt excentrique, voire même à la limite du ridicule. De plus, cette apparence singulière est complétée par une paire de chaussures de cuir de bonne marque, chez lesquelles on retrouve un noir profond.

Le Docteur paraît jeune, presque adolescent. On lui donnerait vingt-cinq ans sans mal. Et pourtant … Il y a des regards qui ne trompent pas. Et les siens trahissent son grand âge et sa sagesse. Telle n’anomalie temporelle qu’il est, le Timelord parait vieux et infantile en même temps. Ses yeux gris-verts dénoncent une sagesse et une fatigue d’un autre temps. Temps reculé, temps abandonné que lui seul connaît désormais. Son visage aux traits encore peu marqué par les rides est plutôt allongé, tandis que ses cheveux bruns lui tombent négligemment sur le côté droit de son front, mais également sur la nuque, résultats d’une coupe farfelue mais qui se veut néanmoins sophistiquée. Il est également intéressant de constater que ses sourcils sont assez peu fournis, accentuant cet air de blanc-bec qui lui va si bien. De plus, imberbe, le Docteur n’est pas franchement la définition même du mot « virilité », ne s’embarrassant donc pas d’un bouc ou d’une barbe bien masculine. Mais on lui le pardonne sans peine, avec ses cocasses expressions de victime outrée quand on lui fait une gentille remarque sur son grand menton dénudé.

EN BREF × Excentrique — Distingué — Jeune — Intriguant — Cool