C’est pendant un voyage d’affaire en Hongrie que le père de David a rencontré sa mère. Pendant le séjour de l’homme, ils tombèrent amoureux. Travaillant pour l’entreprise qui allait peut-être signer avec celle de ce dernier, elle le vit donc régulièrement. Et par la suite, comme les entreprises avaient signé un contrat pour finalement travailler ensemble, ils se revirent à maintes reprises, commençant à se fréquenter plus sérieusement. Finalement, au bout de deux ans, la femme se fit embaucher par l’entreprise de l’homme et elle alla s’installer à Londres avec l’homme de sa vie.


Le petit David vint au monde un an plus tard, soit le 8 décembre 1984. C’était un jour d’hiver particulièrement froid. La neige tombait à gros flocons. Se rendre à l’hôpital ne fut pas chose facile, la vision étant réduite au maximum. Les rues étaient glissantes. Et les voitures avançaient à pas de tortue. En fait, la tortue allait plus vite. Pour couronner le tout, le bâtiment médical était bondé. C’était la saison des rhumes. Tout le monde était malade. Sans compter que les ambulanciers ramenaient plusieurs victimes de la route. Ce n’était pas tout le monde qui faisait preuve de prudence par un temps comme celui-ci. Bref, on les conduisit à l’étage de la maternité qui était beaucoup moins bondé. L’accouchement se passa plutôt bien. C’était un beau bébé en santé.


Deux ans plus tard, en plein été, David eut une jolie surprise. Une petite sœur répondant au prénom d’Alyson. C’est là qu’il développa son côté protecteur. Le jeune garçon développa une très bonne complicité avec elle. Même s’ils se disputaient souvent pour rien. On parle de frère et sœur. Il ne fallait pas se faire d’illusions. Ils avaient beau s’entendre sur bien des choses, ils devaient se disputer comme tous les frères et sœurs de ce monde. Il passa donc son temps avec elle. Elle était sa principale partenaire de jeux. Sauf à l’école. Ils n’avaient pas les mêmes amis. Ils n’étaient pas au même niveau scolaire.


Petit, il s’intéressa rapidement à la guerre et aux armes à feu. Il y joua maintes fois avec ses amis. À l’école, c’était un garçon… qui avait de l’énergie, disons-le ainsi. En classe, s’il était trop près de ses amis, il avait tendance à les faire rire et bouger dans tous les sens. Dès qu’il était séparé d’eux, il devenait attentif à la leçon enseignée et faisait les exercices sans broncher. À la récréation, il courait partout, toujours « en mission » pour une chose ou une autre.


Ayant un très grand intérêt pour les formes de combat, il s’intéresse de plus en plus aux arts martiaux. Et, à sa demande, son père l’inscrit au karaté. Par la suite, il fit plusieurs sortes d’arts martiaux, cherchant la diversité. Puis, à l’âge de onze ans, il rentre chez les scouts. Il se fait des amis parmi les membres, mais ce qu’il aime est surtout le fait que ce soit en pleine air. Il pouvait dépenser son énergie de toutes les façons possibles. Sans compter qu’on leur apprenait différents trucs plutôt intéressants. Bien sûr, il ne lâcha pas ses cours d’art martial pour ça! Les deux n’étant pas en même temps, c’était possible.


Au secondaire, l’adolescent entre dans l’équipe de football. Et il commence la lutte russe. Tout en maintenant ses notes du mieux qu’il le pouvait, il continue de se tenir en forme. Plusieurs filles lui tournent au tour, bien qu’il ne soit pas la vedette de l’école. Et comme n’importe quel garçon de son âge, il en profite au maximum. Mais aucune d’elles n’est plus qu’une amourette d’enfance. Bientôt, la fin du diplôme approche et il doit faire un choix concernant sa future carrière. Différentes universités vinrent à la sienne pour recruter de futurs étudiants. Mais, lui, ce n’est pas l’une d’entre elles qui retient son attention, mais plutôt l’armée britannique.


Le jeune homme fit donc son service militaire. Il a été formé à Sandhurst qui est l’école des forces militaires de terre de l’armée britannique. Au bout d’un an, on lui offrit un nouveau poste. Mais, cette fois, il s’agissait des Forces spéciales de l’armée britannique. Puis, un homme du nom de Lester l’approcha pour lui en offrir un dans une « nouvelle division ». David accepta. Et c’est là qu’il fut formé pour gérer les anomalies ainsi que combattre les créatures dans le cas où elles deviendraient une menace pour les humains. C’est ainsi qu’il entra dans l’A.R.C.


Pendant ce temps, la jeune sœur de David tomba enceinte. C’était un petit garçon. Le petit ami se sentant pas prêt à avoir un bébé maintenant, il partit de sa vie. David devint donc comme un père pour son neveu. Il le gâtait énormément, ce qui exaspérait sa sœur. Cependant, celle-ci était contente qu’il soit là. Leurs parents n’étant plus tout jeune, elle pouvait compter sur lui. Enfin, quand il n’était pas parti en mission. Trouvant que c’était plus pratique de partager les dépenses, ils prirent une grande maison pour tous les trois.


Le 24 septembre 2008, quelque chose de pas normal arrive. Ok, oui, quand on est dans les Forces spéciales et que notre quotidien est fait de monstres préhistoriques, on se demande ce qui peut être encore qualifié d’étrange. Bah, David a décidé que ça, c’était étrange. Il était dans le centre de contrôle quand ça s’est passé. Une brèche lumineuse s’est ouverte. Quelque chose qu’il n’avait jamais encore vu. La craque aspira ses collègues. Ne souhaitant pas que ça lui arrive, il s’éloigna rapidement, très rapidement du trou qui s’élargissait au fur et à mesure, pensant à son neveu et à sa soeur qui vivaient peut-être la même chose. Il sorti du bâtiment et ne s’arrêta que lorsqu’il fut devant chez lui. Il rentra dans la maison qu’il partageait avec sa sœur et lui raconta ce qui s’était passé. Elle crut qu’il déraillait. Bien entendu, elle ne savait pas pour quelle division il travaillait. Il avait toujours resté vague à ce sujet. Elle tenta de le calmer comme elle le pouvait.


Quelques heures plus tard, David se rendit sur les lieux. Et constata que… l’A.R.C. n’était plus. Il avait disparu. Il ouvrit de grands yeux, la bouche ouverte, ne comprenant ce qui s’était passé. Il chercha un signe de la brèche lumineuse. Rien. Elle n’avait rien laissé derrière elle. Il fit le tour de l’endroit où le centre se tenait hier encore, sauta à pied joint. Rien ne se passa. Il culpabilisa de s’être ainsi enfouit.

Dans les jours qui suivirent, il s’évertua à trouver ce qui s’était passé à ses coéquipiers. Mais, il abandonna bien vite. Rien de tel ne s’était jamais produit auparavant. Enfin, si c’était le cas, ça n’avait pas été répertorié. Ou il n’avait pas les bons livres à disposition. Bref, il ne trouva rien en somme. Il reprit donc sa vie, étant transféré dans une autre division.


Au bout d'environ deux mois,  soit le 22 novembre 2008, le militaire revint sur les lieux. Il venait de terminer une nouvelle mission. Il n’y avait plus d’anomalies depuis que c’était arrivé. Une autre chose qu’il qualifiait d’étrange. Il y avait encore que du vide. Il avait espéré qu’ils reviendraient pendant son absence. Alors qu’il s’amusait à faire le tour du terrain où se tenait le bâtiment avant, la brèche se matérialisa à nouveau devant lui. Il prit une inspiration, tenta de ne pas penser à sa sœur ainsi qu’à son neveu, ferma les yeux et il se jeta dedans. Il était certain qu’il allait tomber. Il en éprouva la sensation du moins. Et il tomba. De quinze centimètres de haut. Il ouvrit les yeux. Il avait sauté, tout simplement. Devant lui se trouvait le centre de contrôle en briques et en plâtre. Il entra dans le bâtiment et… y trouva ceux qui avaient disparu.


David reprit son rôle dans l’équipe. On lui expliqua ce qu’il avait manqué, où il avait atterrit. Pour eux, il avait été séparé d'une semaine seulement de ses collègues. Ils étaient le 30 janvier 2010. Il vit maintenant à Lumen où il se rend utile en travaillant pour l’A.R.C. En gros, il court après les anomalies qui arrivent dans le monde de Lumen. Lui qui croyait que c’était fini, il comprit qu’en fait, ses collègues les avaient emmené avec eux. Il ne peut s’empêcher de penser à sa sœur et à son neveu laissés derrière lui. Ils lui manquaient terriblement…

[Précisions au sujet du personnage à rajouter] ..... [J'ai rien à ajouter votre honneur  ]