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 John Watson ~ "People might talk!"

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John Watson
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John Watson

Célébrité sur l'Avatar : Martin Freeman
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Fiche : People might talk

My Life in Lumen
Monde d'Origine : Sherlockian
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John Watson ~ "People might talk!" Empty
MessageSujet: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptySam 26 Jan - 5:55

John Watson
Feat.Martin Freeman
Identity
Nom : Watson
Prénom : John
Genre : ♂

Age & Date de Naissance : 36 ans, probablement né le 31 Mars 1976.
Lieu de Naissance : Inconnu, mais probablement aux alentours de Londres.
Nationalité et Origine : Britannique
Monde d'origine : Sherlockian

Espèce : Humaine (et non, John n'est pas un hérisson)
Groupe Sanguin : Inconnu, ce qui est scandaleux pour un médecin

Metier : Médecin, ancien Capitaine au 5ème Régiment de Fusiliers du Northumberland
In my mind
Of Jam, kittens and rage.

Ceux qui ont déjà rencontré John et qui entretiennent des relations plutôt amicales avec lui vous diraient que le bon docteur serait le parfait exemple du petit-ami adorable et attentionné – preuve que, manifestement, les apparences sont parfois trompeuses. Watson reste quelqu'un de très attachant, ou du moins, tout son entourage s'accorde sur ce point, mais son côté bien trop téméraire le rend particulier et assoiffé d'aventure.
Cette particularité est sûrement l'une des raisons pour laquelle John s'est engagé dans l'armée après l'obtention de son diplôme de médecin, faisant de lui un soldat, loyal et dévoué à ses hommes et ses supérieurs, mais aussi incapable de se passer de l'adrénaline pure que lui procure le champ de bataille. Ainsi, lorsqu'il est rapatrié d'urgence et mit à la retraite, John souffre d'un syndrome du stress post-traumatique et d'une claudication psychosomatique qui montrent, non pas qu'il est hanté par la Guerre, comme beaucoup de personnes – psychothérapeute comprise – le pensent, mais qu'il ne supporte pas ce retour à une vie normale où « rien ne lui arrive ». Ainsi, Sherlock Holmes n'est pas le seul à mépriser au plus profond de lui-même l'ennui et la lassitude qui s'ensuit immanquablement. Bien qu'à la différence de son jeune ami, John ait plutôt tendance à se renfermer sur lui-même et laisser les choses se passer. Après tout, comment êtes-vous censé vous ajuster à la vie civile lorsque vous êtes absolument accro d'adrénaline ? Hé bien, emménager avec un détective consultant sociopathe est l'une de ces solutions.

“Do people usually assume you're the murderer?”

Bien sûr, vivre avec Sherlock Holmes demande une patience et une loyauté sans limite, chose pour laquelle l'ancien soldat est admiré à Scotland Yard. Sa nature naïve fait qu'il espère chaque jour que son colocataire dévoilera un jour sa véritable nature, puisqu'il est persuadé que derrière ses apparences cruelles et froides se cachent un Sherlock capable d'exprimer une empathie et une compassion qu'il garde cachées pour une raison encore ignorée de tous. Toujours est-il que cette naïveté a très souvent un prix, car le détective le traite avec un manque de considération qui énerve très souvent John et n'hésite pas à le droguer ou à se servir de lui sans son consentement. Malgré cela, le docteur ne peut s'empêcher de remarquer les rares moments où Holmes a su montrer à quel point leur amitié lui était précieuse.

“I owe him so much. I needed him. I still do… But he’s gone.”

John a su trouver en Sherlock ce dont il avait besoin : un équilibre et une vie, qui n'est certes pas des plus communes, mais parfaite à ses yeux. Il est constamment exaspéré, doit supporter les folies du détective à longueur de journée mais finit par reconnaître qu'il a bel-et-bien besoin de lui. Au final, après cette rencontre des plus bizarres, il est parvenu à se détacher de son passé en Afghanistan pour trouver quelque chose d'encore mieux.
La loyauté presque aveugle qu'il montre envers Sherlock est ce qui étonne le plus son entourage, Mycroft Holmes compris. Le John Watson adorable et calme que l'on a l'habitude de côtoyer se transforme en tireur froid et prêt à tout pour sauver la vie de son meilleur ami. Il lui est ainsi dévoué, et donnerait sa vie pour lui sans la moindre hésitation.
How I look
Le premier mot qui viendrait tout de suite à l'esprit pour décrire notre cher John Watson serait "Hobbit", non pas parce qu'il est vraiment petit, merci bien, mais parce qu'il présente une ressemblance plus que frappante avec un certain personnage d'un des romans de Tolkien.
John reste néanmoins, du fait de sa carrière militaire, plutôt bien batti avec des épaules plutôt larges et carrées, mais ses jambes, qui sont trop courtes à sont goût, ne lui permettent pas toujours de suivre la cadence du grand et majestueux Sherlock Holmes qui oublie parfois que son fidèle bloggeur n'est pas monté sur des échasses.

Concernant son apparence, John privilégie très souvent les habits confortables et préfère donc porter des pulls en laine bien chauds ou des chemises à carreaux classiques lorsque certains opteraient plutôt pour des chemises dont les boutons sont mis à rude épreuve à chacun de ses mouvements. Ces tenues vestimentaires, très souvent aggrémentées d'une veste en tissus kaki et de jeans bleus lui permettent par ailleurs de passer inaperçu et de se déplacer avec aisance - notamment lorsqu'il se retrouve dans les rues de Londres, Holmes à ses côtés, à courir après un criminel en fugue.

En dehors de sa tenue vestimentaire, qu'il ne change par ailleurs que pour les grandes occasions - c'est-à-dire, les procès - John a un physique relativement commun. Il n'aime pas particulièrement jouer les séducteurs qui mettent en avant leurs atouts physiques et aime, de ce fait, taniquer Sherlock lorsque ce dernier relève son col, par exemple, pour se donner des allures encore plus "cool".
Les traits de John donnent une impression de gentillesse, calme et douceur, mais ne laissent en rien supposer que derrière ces apparences de "hérisson" se trouvent un Soldat courageux et téméraire. Ses yeux gris-bleus foncés, relativement peu accoutumés à l'art de l'observation tel que Sherlock le concoît, ont un air bienveillant et attentionné, tout particulièrement lorsqu'ils se posent sur les personnes auxquelles il est le plus attaché. Ils prennent cet air sérieux et plus distant lorsqu'il est dans une situation stressante ou en train d'observer un cadavre, mais s'illuminent lorsque leur propriétaire est sous l'emprise de l'adrénaline causé par les enquêtes.
Ses cheveux d'un blond foncé, sont généralement bien coiffés mais légèrement en bataille (ce qui lui vaut notamment d'être comparé à un hérisson).

Because I am someone
Si l'on sait très peu de choses concernant l'enfance de notre cher John – et il semblerait que Sherlock lui-même ne se soit jamais vraiment intéressé à la jeunesse de son cher colocataire – on peut facilement imaginer qu'il était un enfant adorable mais très actif. Il est vraisemblablement le plus jeune des Watson – Harriet (alias Harry) étant plus vieille d'environ un an – et a suivi des études de Médecine à l'Hôpital de St Barts avant de rejoindre l'Armée quelques années plus tard.
À l'Université, il faisait partie de l'équipe de Rugby et a encore quelques contacts avec ses anciens coéquipiers.

Une fois dans l'armée, Watson est devenu Capitaine au 5ème Régiment de Fusiliers du Northumberland et médecin militaire. Il a combattu en Afghanistan, aux côtés notamment de Bill Murray, un de ses amis avec lesquels il a perdu contact par la suite mais qui commente très souvent son blog et qui suit de près les publications du docteur sur ses aventures avec Sherlock.
A la différence de beaucoup de soldats, John n'a pas le mal du pays lorsqu'il se retrouve déployé sur un champ de bataille, et bien qu'il n'aime pas particulièrement tuer et possède une morale juste, il n'en reste pas néanmoins dégoûté de la guerre. Sa soif d'adrénaline le pousse à combattre et à s'exposer à toute sorte de danger, chose qu'il finira par payer par la suite. Arriva effectivement un jour où sa troupe se retrouva sous les feus des insurgés et c'est à cette occasion que John sera touché à l'épaule par l'un d'entre eux mais néanmoins sauvé grâce aux soins de Bill Murray.
Cette blessure mit toutefois fin à sa carrière de Capitaine dans l'armée de terre et vers 2010, le soldat fut rapatrié sur Londres.

« Nothing happens to me. »

Son retour à la vie civile se fit difficilement, et malgré les dires de sa psychiatre, John semblait, doucement et sûrement, se replier sur lui-même. La guerre lui laissa plusieurs cadeaux empoisonnés : le Syndrome de stress post-traumatique, une claudication psychosomatique et des tremblements incontrôlables à la main droite. Contrairement à ce que les gens pensaient, John n'était non pas hanté par la guerre, mais cette dernière lui manquait. La vie mondaine et ennuyeuse de Londres n'était pas assez palpitante pour lui, et c'est grâce à l'intervention involontaire et pourtant merveilleuse d'un certain Mike Stampford que John Watson fit la rencontre du mystérieux Sherlock Holmes.

Ce détective avait tout de détestable : il était malpoli, sociopathe, paresseux, qui plus est, et pourtant, sans trop comprendre pourquoi, John savait, au fond de lui, qu'il s'agissait de la personne dont il avait besoin. Les enquêtes de Sherlock lui permirent de trouver un substitut pour la guerre, et le détective lui-même, avec qui il pensait entretenir des relations juste cordiales devint son meilleur ami. Sa vie, même en dehors des enquêtes, devint complètement farfelue : des cadavres éparpillés dans l'appartement, des expériences et des microscopes dans chaque recoin de la cuisine et un colocataire qui jouait du violon à quatre heure du matin et qui faisait tout pour gâcher ses rencards. Un enfer pour certain, une vie acceptable pour John.
Pour rien au monde il n'aurait changé sa situation avec qui que ce soit d'autre. Chaque jour était plus fou que l'autre, jusqu'à ce qu'arrive une histoire bien particulière.

La rencontre avec Jim Moriarty.

Bien sûr, il aurait dû se douter dès le début que Sherlock entretiendrait une relation malsaine avec le psychopathe, vu l'intérêt que ce dernier semblait lui porter, mais c'est totalement insouciant que John quitta l'appartement, bien déterminé à voir sa petite copine ce soir-là. Malheureusement pour lui, le docteur n'avait pas fait quelques pas qu'il fut enlevé par des hommes et balancé à l'arrière d'une voiture. Ce n'est que lorsqu'il arriva à la fameuse piscine où le petit Carl Powers avait été assassiné qu'il ne comprit à qui il allait avoir affaire. James Moriarty lui-même.
Sa surprise n'en fut qu'intensifier lorsqu'il découvrit l'identité du dit Moriarty : Jim du département Informatique.

« Nice touch. The pool, where little Carl dies. »

Le plan était bien sûr de faire chanter Sherlock (sans mauvais jeu de mots), mais l'idée de se faire passer pour Moriarty n'était guère plaisante pour John. Il craignait, malgré lui, de la réaction de son ami, son meilleur ami, qui plus est, et pouvait juste espérer que le détective comprendrait tout de suite.

John se tenait raide comme un pic, les poings serrés dans les poches du manteau supposé cacher la bombe qu'il portait. Ses yeux étaient fixés sur l'eau bleue dans la piscine qui brillait et reflétait la lumière artificielle. Il entendit une porte s'ouvrir et se retint de jurer à haute voix – Sherlock pouvait vraiment être un crétin lorsqu'il le voulait.

« Un petit cadeau pour fêter notre rencontre. Voilà ce que vous convoitiez. Vos petites charades, mes figures de danse imposées. Toutes destinées à me détourner de ça. »

Le docteur s'avança et sentit son cœur se serrer lorsque Sherlock se retourna vers lui et le fixa avec un regard qu'il n'aurait su vraiment décrire.

« Bonsoir. » répéta John, essayant tant bien que mal de respirer doucement malgré la voix de Moriarty qui soufflait à son oreille les mots à répéter.

A quelques mètres de lui, son ami semblait perdu. Il y avait un mélange de peur et... presque d'admiration dans son regard, comme s'il était à la fois perdu et déçu de voir que la personne qu'il avait fini par affectionner s'avérait être au final, son plus grand ennemi. Son nemesis.
John aurait aimé le rassurer et se sentit encore plus mal, mais le « jeu » ne le lui permit pas.

« Quel rebondissement, hein, Sherlock ? »

« Mais, que... ? »

Après tout, peut-être que Sherlock tenait à leur amitié, pensa John alors qu'il tentait désespérément de montrer à son ami qu'il n'était pas Moriarty. Il essaya de faire passer un message en Morse en clignant des yeux. Trois clignements longs, trois courts, trois longs. SOS.

« Tu ne l'avais pas vu venir, ça. »

Il continua, SOS, encore et encore, mais le détective semblait juste désemparé et il dut, au final, attendre que Moriarty lui donne son accord pour dévoiler la bombe qu'il portait.

« Alors... dites-moi ce que je dois lui faire dire... ensuite ? »

John déglutit avec difficulté puis fixa Sherlock avec un regard dur alors que le jeune homme comprit enfin la situation.

« Panier, piano. Panier, piano. Panier, piano. » répéta-t-il inlassablement.

« Suffit. »

« Bien vu, la piscine... où est mort le petit Carl. Je l'ai stoppé. Je peux aussi stopper Watson. Stopper son cœur. » Sa voix sembla trembler légèrement à la fin de la phrase, bien qu'il fit preuve d'un calme qui l'étonna presque.

« Qui êtes-vous ? »

Le bruit d'une porte qui s'ouvrait raisonna dans la piscine et John n'eut pas besoin de regarder par-dessus son épaule pour savoir de qui il s'agissait. Cet accent et cette intonation allait le hanter dans ses rêves.

« Vous aviez mon numéro. J'attendais votre appel. »

John entendit les bruits de pas du psychopathe se rapprocher de plus en plus de lui. Il se crispa malgré lui et serra la machoire.

« Est-ce un Browning L9A1 de l'Armée que vous avez dans la poche, ou bien êtes-vous heureux
de me voir ? »


« Les deux. » répondit Sherlock en brandissant son arme vers le meurtrier avec détermination et agacement. Au moins, ils étaient deux.

« Jim Moriarty. Hi ! » se présenta l'homme, non sans avec élégance et malice. Il sembla savourer la réaction de Sherlock qui, comme John, ne put cacher sa surprise.

« Jim ? Jim de l'hôpital ? Aurais-je donc fait si faible impression ? D'un autre côté, c'était l'effet recherché. » expliqua Moriarty, les mains fourrées dans ses poches et affichant un sourire que John aurait aimé faire disparaître à coups de poing.

« Ne soyez pas idiot. Quelqu'un d'autre tient le fusil. »

Une lueur rouge dansait sur sa poitrine et menaçait à chaque instant, de provoquer l'explosion de la bombe.

« Je déteste me salir les mains. Je ne vous ai laissé entrevoir, Sherlock, qu'une infime fraction
de ce que j'ai mis en branle dans le grand vilain monde. Car voyez-vous, je suis un spécialiste. Comme vous. »


James Moriarty lança un regard éloquent à Sherlock et continua de sourire, attendant avec amusement la réponse du détective.

« Cher Jim... » commença Sherlock.

« Pouvez-vous arranger pour moi la mort de l'horrible sœur de mon amant ? Cher Jim, organisez pour moi ma disparition en Amérique du Sud. »

« C'est cela même. » confirma-t-il.

« Criminel consultant. Brillant. »

Jim sembla flatté par le compliment. John, lui, se demanda très franchement comme il avait bien pu se retrouver dans la même pièce que deux fous ennemis qui se complimentaient pour leurs prouesses en matière de meurtres.

« N'est-ce pas ? Aucun n'a pu m'atteindre. Et aucun ne pourra jamais. »

C'était un challenge.

« Si, moi. » répondit Sherlock avec audace.

« Vous étiez le plus près. Et une gêne, à présent. »

« Merci. »

« Ce n'est pas un éloge. »

« Mais si. »

Jim se contenta de hausser les épaules.

« D'accord, je le reconnais. Mais fini de flirter. Papa en a assez. » ajouta-t-il d'une voix minaudante.

« Vous m'avez vu à l'œuvre. J'ai lâché tous ces gens, tous ces petits problèmes, et même trente millions, juste pour vous amener à jouer. Alors, prenez ceci comme un conseil d'ami, mon cher. Renoncez. J'admets que je me suis délecté de notre petit jeu. Prétendre être Jim de l'informatique. Prétendre être gay. Ça vous a plu, le coup du caleçon ? »

« Des gens sont morts. »

« Il en meurt chaque jour ! » hurla Moriarty, toute trace de son sourire alors disparue.

« Je vous empêcherai de nuire. »

« En aucun cas. »

« Ça va ? »

John fut presque surpris d'entendre Sherlock lui adresser la parole. Il se contenta de le fixer, n'osant pas parler.

« Vous pouvez parler, mon brave. Allez-y. » lui dit James sur un ton condescendant.
L'otage se contenta de hausser légèrement la tête pour confirmer qu'il allait bien, physiquement parlant, du moins.
Sherlock avança alors en direction de Moriarty et lui donna la clé USB.

« Prenez. »

« Les plans du bouclier anti-missile. »

Le psychopathe sembla se réjouir sur le moment, puis, au grand dam de John, balança la clé USB dans l'eau.

« Barbaaaaant ! Je les ai quand je veux. »

C'est à ce moment précis, lorsqu'il vit que l'homme se trouvait devant lui et à sa merci, que John se jeta sur Moriarty et entoura son bras autour de sa gorge.

« Sherlock, cours ! » hurla le docteur, son coeur battant à la chamade.

« Joli ! Très joli. » dit James contre lui, et John reserra son étreinte.

« Votre gars tire, et on saute tous les deux. » marmonna-t-il à son oreille, les dents serrés tandis qu'il évitait soigneusement de croiser le regard de Sherlock. Qu'attendait-il donc pour s'enfuir ?

« Il est si gentil. Je vois pourquoi vous l'appréciez. Les gens s'attachent à leurs animaux de compagnie. Ils sont si fidèles. Mais... oups ! Vous avez dévoilé votre jeu, il me semble, Dr Watson. Perdu ! »

Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il aperçut le point rouge sur le front de Sherlock. Immédiatement, le Dr Watson relâcha le jeune homme comme si quelqu'un l'avait brûlé.

« Westwood. » grommela Moriarty en remettant son costume en place.

« Si vous persistez, que pensez-vous qu'il adviendra de vous ? »

« Allez, au hasard... on me trucide. » déclara Sherlock sur un ton ennuyé.

« Vous trucider ? »

James grimaça.

« Non, un peu de finesse. Je le ferai un jour, certainement. Mais inutile de se précipiter. Gardons ça pour une occasion unique. Cessez de m'importuner, ou je vous carbonise. Je vous carboniserai le cœur jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. »

John frissonna malgré lui et fronça légèrement les sourcils. Sherlock, lui, semblait impassible et affichait un air neutre.

« Je tiens de source sûre que j'en suis dépourvu. »

« Pas tout à fait et nous le savons. »

L'air qu'affichait Jim ne disait rien qui valait. Ni Sherlock, ni lui ne semblèrent comprendre à quoi il faisait référence, ou alors, peut-être était-ce John seulement qui ne savait pas. Toujours était-il que cette promesse, aussi étrange fut-elle, semblait lourde de sous-entendus.

« Il se fait tard. Ravi d'avoir pu échanger de vive voix. »

« Et si je vous descendais... sur-le-champ ? » proposa Sherlock tout en gardant son arme pointée sur Moriarty.

« Alors, vous savourerez l'expression de surprise sur mon visage. »

Jim mima un air de surprise, ouvrit la bouche et écarquilla les yeux.

« Car je serais surpris. Très surpris. Et un tantinet... déçu. Cela dit, vous n'aurez guère le temps de savourer. Ciao, Sherlock Holmes. »

Et James Moriarty quitta la piscine, laissant le détective et son colocataire seuls.

« Je vous aurai... tôt ou tard. » annonça le détective.

Le ton chantant de Moriarty raisonna depuis l'extérieur :

« N'y comptez pas ! »

Ils restèrent tous deux immobiles durant de longues et interminables secondes, jusqu'à ce que Sherlock se précipite vers lui, le regard presque affolé et frénétique.

« Ça va ? Tu n'as rien ? »

« Oui, ça va. » Marmonna l'ex-soldat sur un ton soulagé. « Je vais bien. Sherlock. Sherlock !»

L'intéressé se mit à genoux devant lui et commença le manteau que John portait. Une fois cela fait, il balança la bombe qui glissa à plusieurs mètres d'eux tandis que le docteur sentit la pression retomber d'un coup et se laissa glisser contre un pilier de la piscine.

« Et vous, ça va ? » finit-il par demander, essoufflé.

« Moi ? Oui. Tout va bien. » répondit Sherlock, qui, apparemment en plein conflit interne, marchait de long en large devant lui. C'était d'autant plus stressant que son ami semblait aussi confus que lui.

« Ce que... ce que tu as fait... » commença-t-il en se frottant la tête avec son arme (arme qui n'avait même la sécurité d'activée ! Sherlock !).

« … proposé de faire, c'était... bien. »
John esquissa un léger sourire et fut étrangement touché par la réflexion.

« Ouf, personne ne vous a vu. » lâcha-t-il pour détendre l'atmosphère. Sherlock sembla momentanément confus.

« En train de me déshabiller dans la pénombre d'une piscine. Les gens pourraient jaser. »

« Ils ne font que ça. »

Les deux hommes échangèrent un sourire et se détendirent. C'était, pensa John, encore l'un de ses moments durant lesquels il se rendait compte qu'il ne voudrait rien changer. Du moins, ce moment fut gâché lorsqu'il aperçut plusieurs points rouges qui se promenaient sur lui. Moriarty, le retour.

« Désolé, les garçons. » dit Moriarty sur un ton moqueur.

« Je suis d'humeur changeante ! Une faiblesse chez moi, mais soyons justes, c'est ma seule faiblesse. Vous ne pouvez pas continuer. C'est impossible. Je renonce à vous convaincre. Car quels que soient mes arguments, vous les connaissez déjà. »

John et Sherlock continuèrent de se fixer et le docteur put lire dans le regard de son ami qu'il lui donnait le choix. Mourir ensemble en emportant Moriarty avec eux ou se rendre. La réponse était absolument évidente, mais il prit le soin d'acquiescer légèrement pour lui donner son accord.

« Et il est probable que vous connaissez ma réponse. »

Sherlock se retourna et pointa son pistolet en direction de Moriarty. Il resta ainsi durant quelques secondes, puis finit par la baisser lentement jusqu'à ce qu'il soit pointé vers la bombe qui était resté sur le sol humide de la piscine. John écarquilla légèrement les yeux, anticipant déjà la douleur qui allait s'emparer de lui lorsque son ami tirerait.
Le coup de feu ne vint toutefois pas, et un autre bruit, différent d'une explosion se fit entendre. On aurait pu croire qu'une faille venait de s'ouvrir, et avant même qu'il n'ait le temps d'analyser la situation, l'ex-soldat se sentit tomber, tomber et encore tomber et...

John se réveilla brusquement, regardant frénétiquement autour de lui. Il se souvenait parfaitement de ce qui venait de se passer, et pourtant, le voilà qui se trouvait dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Il faisait sombre et humide, et surtout, Sherlock n'était pas là.
Ignorant ses muscles qui protestaient à chacun de ses mouvements, John se releva tant bien que mal et balaya du regard les alentours alors inconnus.

« Sherlock ! »

Pas de réponse.
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[Précisions au sujet du personnage à rajouter]
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Dernière édition par John Watson le Dim 24 Fév - 11:39, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptySam 26 Jan - 6:07

JAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAWN !!!!! :66:

Et laisse cette bannière tranquille, elle est très bien !
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptySam 26 Jan - 6:35

John ! :inlove:

Quelle joie de te voir sur ce forum ! Tu me prêtes ton téléphone ?
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptySam 26 Jan - 6:52

Sherlock ! :yeah:

Et dire que j'ai pensé durant une seconde que tu étais vraiment heureux de me voir. Tiens, mais que je ne te prenne pas à envoyer des messages à ma petite-amie.
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptySam 26 Jan - 8:33

Welcooooooooooooooooome *lui saute dessus et l'embrasse*
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptySam 26 Jan - 9:24

Héhéhé. *coucou* Je repasserai lire et commenter ta fiche qui sera un régal. J'aime ce débarquement. Je l'aime.
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptyVen 1 Fév - 7:20

Spoiler:

My little John darling... People might talk :3
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptyDim 3 Fév - 10:31

(Nous passerons outre le fait que j'ai couiné en voyant cette image).

And yes, Mycroft, people might talk. I wonder what the Queen will think about this.

Moriarty : Bas les pattes, Sherlock est à moi !

Jack Harkness : NOT GAY!

+ Ô grand manitou pourrais-je avoir un délai pour ma fiche? :3
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptyDim 3 Fév - 10:36

Ô membre de mon coeur, le grand manitou t'accorde un délai :

Jusqu'au : 25 Février.


Dernière édition par Reality le Dim 24 Fév - 6:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptyDim 3 Fév - 10:37

The Queen ? Oh, she would like it.

Citation :
Dr. John Watson: [Sitting in a room inside Buckingham Palace] What are we doing here, Sherlock? Seriously, what?
Sherlock Holmes: I don't know.
Dr. John Watson: Here to see the Queen?
[Mycroft walks in]
John Watson ~ "People might talk!" Tumblr_m3ihk2CrRO1qk4fbg
Sherlock Holmes: Oh, apparently yes.

(What do you mean "the Queen is not amused"?)
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptyMer 6 Fév - 1:30

Oh, je suis flatté John, tu me gardes jalousement pour toi ? ^^

J'ai hâte de pouvoir Rp avec toi...
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" EmptyDim 24 Fév - 12:05

FINALLYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! :66:

Tu es Validée !

N'oublie pas de créer ta fiche de liens Ici et ton journal de bord .
Ainsi que de poster le lien de chacun d'eux ainsi que de ta présentation dans les champs prévus à cet effet dans ton profil.
Si tu es du genre timide, tu peux lancer une demande général de RP juste Ici.

Amuses-toi bien ! :fleur:
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MessageSujet: Re: John Watson ~ "People might talk!"   John Watson ~ "People might talk!" Empty

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John Watson ~ "People might talk!"

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